Adeline au Guatemala

Avant l’inscription j’avais regardé sur le site Internet de TDS Voyage et j’ai commencé par regarder les destinations, ce qui m’intéressait avant tout c’était la formule « Tourisme Solidaire », c’est une formule que je connais déjà, je suis déjà partis avec d’autres agences avec ce système de voyage qui permet de rencontrer et de partager avec les gens. J’étais donc attiré par ce style de voyage et aussi par le Guatemala, je n’étais pas encore partis là-bas donc c’était l’occasion.

J’ai déjà visité d’autres pays dans cette partie du monde ; en Amérique Centrale et Latine : le Pérou, Cuba, la Patagonie, le Costa Rica.

On a pu faire plusieurs activités. Notamment une activité cerf-volant avec une association sur place dans le village de Sunpango, il y a des concours et il nous a donc proposé de faire un atelier que nous avons conçu avec des personnes là-bas. Ils nous ont expliqué comment ça marchait et puis chacun avec son petit matériel et on a conçu nous-mêmes notre cerf-volant. On avait pleins de choix de papiers.

Pareil nous avons pu faire un tapis sciure. Ils font ça une fois par an pour les cérémonies. Tout le monde se regroupe, les gens et les associations, c’est très familial. Ils conçoivent donc un tapis éphémère. Ils nous ont choisi un modèle et puis après nous l’avons fait.

Lire la suite sur notre site Internet.

Remarque : 

Chaque destination que nous proposons comporte une rubrique Témoignages sur notre site Internet, où nous recensons tous les témoignages que nous avons reçu de la part de nos voyageurs mais également suite à des entretiens téléphoniques menés avec eux. 

Un autre exemple de tapis de sciure.

Sur la lagune d’huile glissent quelques pirogues. Calme et sérénité.

Les cocotiers protecteurs se penchent sur la mangrove dont les entrelacs tissent les rets qui protègent la rive. Blancs ou rouges palétuviers, racines qui montent ou descendent, interdisent l’accès à la forêt sacrée. Nous la longeons pour rejoindre les pêcheurs.

Le soleil qui commence à descendre joue avec les grands arbres qui bercent leur palme et avec l’eau qui les miroite. La lumière presque rasante adoucit les contrejours qui sont de moins en moins crus. Le temps n’est plus. Un instant glissant entre ciel et eau, il a laissé l’horloge du monde tourner pour se dissoudre. Moment magique suspendu au geste humain et accroché à la lumière au-dessus de la lagune.

La pirogue effilée fend l’onde poussée par le vertical piroguier que sa perche grandit. A l’avant, filet épervier appuyé sur un bras, la main opposée comme écartant les plis d’un rideau, une maille entre les dents, le pêcheur balance doucement comme s’il berçait un enfant. A l’arrière le piroguier stabilise l’ensemble. Son pied qui bloque le bambou contre l’esquif immobilise et la pirogue et l’eau. Pouvoir magique ancestralement transmis. Point besoin de paroles, d’échanges de regard entre eux. Ils savent.

D’un geste ample le pêcheur lance son épervier, maille aérienne dans un plan parallèle à la lagune. Deux plans horizontaux que des verticales humaines unissent. Equilibre subtil dans l’immensité lacustre que la pirogue et les pêcheurs harmonisent, humanisent.

Ploc ! Le filet est à l’eau. Légèrement la pirogue recule.

Le mouvement reprend, les bras du pêcheur pour tendre et remonter le filet ; les bras du piroguier pour pousser la perche.

De poisson, point. Les touristes reviennent au monde.

Avkélélé, janvier 2014 / Montjean février 2014

Interview de Robert, Président du Conseil Villageois de Développement au Burkina Faso

C’est sous une température que vous pourriez nous envier que je vous adresse au nom du CVD (Conseil Villageois de Développement) et de l’ensemble de la population de Doudou et de ses environs cette lettre pour d’une part, vous situer le climat qui prévaut au Pays des hommes intègres, le Burkina Faso, et d’autres part, partager avec vous les nouvelles du village.

Le Burkina Faso se porte bien malgré les difficultés que vivent ses voisins. Nos frontières ont été rapidement sécurisées par nos autorités. Avec une saison céréalière écoulée très excédentaire, le pays a bonne mine sur le plan alimentaire et sanitaire. Le village de Doudou se porte bien malgré la chaleur qui bat son plein. La quasi-totalité des gens dort à la belle étoile pendant les nuits et chaque matin, les uns et les autres se retrouvent au jardin d’oignons, choux, poivrons et autres. Nous avons reçu une bonne quantité d’eau pendant la saison des pluies écoulée, cela nous permet de travailler tranquillement et de façon continuelle. En plus de la bonne saison céréalière, nous avons fait une production maraîchère parfaite.

Les activités communautaires se déroulent bien en commençant par le grand barrage où les travaux vont bon train. L’entreprise s’active pour être dans les délais c'est-à-dire fin juillet prochain. Les travaux sont à 60% d’exécution.

Parlant d’activités toujours, nous avons achevé la construction de la troisième école primaire du village. Elle a ouvert ses portes à la rentrée passée. C’est une école à trois classes, elle est située à 300 mètres du collège. Nous poursuivons l’électrification des lieux publics notamment les écoles, la maternité et le dispensaire. Présentement, les élèves sont en congé du deuxième trimestre. Je vous informe que le bitumage de la route nationale 14 se poursuit, celle qui relie Koudougou à Dédougou. Le bitumage est fait jusqu’à Koukouldi. Pour ceux qui connaissent. Doudou, vos prochains voyages vers nous seront sans poussière.

Nous restons optimistes quant à l’avenir de tourisme solidaire dans le monde.

Ainsi va Doudou !

Portez – vous toujours bien !

Le président du CVD de Doudou 

NEBIE Nébon Robert - 26 mars 2013

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